Artiste autodidacte, Sophie Larricq se définit avant tout comme témoin des instants qu’elle donne à voir. La peinture est pour elle une forme de langage qui lui permet d’exprimer et de retranscrire à sa manière toute la beauté et la poésie du monde, avec sa propre sensibilité.
La nature, les paysages et les scènes de vie sont ses principales sources d’inspiration. Sophie peut passer sans complexe du figuratif à l’abstrait, tout en continuant à faire évoluer son travail chaque jour. Son éclectisme est sa force. Il lui confère une grande adaptabilité dans les projets qu’on lui propose. Son esprit libre et curieux l’empêche de s’enfermer dans un style ou une thématique.
« Pour moi l’Art est une façon de nous rapprocher de nous même, de notre part d’humanité, dans cette quête universelle du beau, mais aussi de nous questionner sur le monde et sur ce qui nous rassemble. »
Ce qu’elle aime avant tout c’est travailler la couleur, les effets de lumière et les clairs-obscurs, au moyen de différentes techniques. La création artistique est pour elle comme une réparation, le moyen d’exprimer son ressenti, et en même temps une quête de vérité. Selon elle, le travail de la main, le geste, aussi mystérieux qu’il soit est aussi important que la technique, car combiné à l’émotion retranscrite de façon picturale, il rend ainsi l’œuvre unique.
Sophie travaille le plus souvent en musique dans son atelier bordelais, et répond à des commandes au delà des frontières.
Son objectif principal, à travers son travail, c’est sa quête d’harmonie, tout en partageant une émotion inspirée par le beau qui nous entoure. Ce qui la touche c’est aussi le côté éphémère des choses. Tout change, se transforme, renaît, à travers les saisons, l’angle de vision, l’intensité de la lumière.